A la différence des autres pays développés, les problèmes lié à Internet au Brésil résultent aussi d'une situation sociale. On observe une forte croissance de l'accès aux sites internet dans un pays où l'éducation des enfants et le contrôle de l'état sont encore en retard. Les programmes d'inclusion digitale (mise à disposition d'ordinateurs dans les milieux défavorisés) et de démocratisation de l'accès ne sont pas accompagnées d'une politique d'information sur l'utilisation d'Internet, ni d'une législation adéquate, n'entraînant pas de prise de conscience des dangers d'Internet par la population. Ceci conduit à une explosion des crimes virtuels dans ce pays.
Et, avec l'online dating, c'est ne pas différent. Au Brésil, comme dans les autres pays, un grand nombre de sites d'online dating sont la premère étape de crimes virtuels, qui sont le plus communs dans les « chat ». C'est là où a lieu le premier contact entre les assassins, kidnappeurs et pédophiles avec les victimes. Après les échanges des photos et informations plus personnelles, on poursuit la discussion dans les programmes de messages instantanés (MSN, Yahoo).
La disparition de jeunes et enfants dans la ville de Juiz de Fora, au Brésil, peut avoir un lien avec les crimes de pédophilie et leur présence sur Internet. Un exemple c'est le cas de la jeune L., 15 ans, qui a fui sa maison pour rencontrer un homme de 30 ans à Rio de Janeiro. Elle l'avait rencontré sur un site internet.
Luiz Henrique Oliveira da Silva, responsable du programme SOS relève que la disparition d'enfants est très inquiètante avec une augmentation des cas au Brésil où les enfants disparaissent après avoir eu des contacts sur Internet. «Quelqu'un qui n'a pas de visage ni de cœur, qui utilise Internet pour séduire. Il y a des cas des enfants de 9 ans ont été séduit. Les enfants sont très vulnérables au harcèlement des malfaiteurs ».
Le brésil
L'exemple d'Orkut
Le fonctionnement d'Orkut est celui d'une communauté virtuelle. Orkut, une forme de réseau relationnel, appelé en anglais « Social Networking », a été lancé par Google le 22 janvier 2004. Le père de cette communauté virtuelle est un employé de Google, Orkut Buyukkokten.
Par ailleurs, Orkut nourrissait lui-même sa réputation et son mystère du fait de son mode d'adhésion. En effet, à ses débuts, il fallait recevoir une invitation d'un des membres pour pouvoir s'inscrire à Orkut. De ce fait, Orkut grandissait en tissant des liens entre les amis des amis des personnes déjà inscrites. Le terme communauté prend alors tout son sens. Cette action de mettre en relation les amis des amis est le but et le cheval de bataille d'Orkut. L'adhésion au site d'Orkut ne se faisait au début que grâce à une invitation offerte par un des membres. Plus tard, l'inscription au site est devenue libre, ce qui a fait augmenter considérablement le nombre d'utilisateur compte tenu de la renommée que le site a pu se faire à ses débuts. Ainsi, tout porte à croire que le site Orkut développera à la fois ses services, ses offres et le nombre de ses utilisateurs.
La popularité d'Orkut est phénoménale au brésil. Google chiffre le nombre des utilisateurs d'Orkut au Brésil à plus de 26 millions, soit plus de la moitié (53,5%) de l'ensemble des utilisateurs d'Orkut dans le monde. Les relations entre Orkut, et donc de Google, et le Brésil n'ont cependant pas toujours été au beau fixe. En effet, Orkut Brésil a fait l'objet d'une grande polémique au sujet de certaines pages que le site a hébergé. L'organisme de surveillance d'Internet Safernet avance même des chiffres impressionnants, 94 % des pages brésiliennes jugées dangereuses sont hébergées par Orkut. La justice Brésilienne a donc demandé à Google de retirer du site d'Orkut ces pages qui incitent au racisme, à l'homophobie et à la pédophilie. C'est donc en 2006 que le ministère public fédéral de Sao polo ordonne à Orkut de retirer ces pages qui portent atteinte aux droits de l'Homme.
Par ailleurs, le site est également fortement reproché d'avoir permis de mettre en ligne une page du Premier Commando de la Capitale, le PCC. Cette organisation criminelle sévit dans la capitale Brésilienne et est responsable des graves émeutes de 2006. La réaction de Google n'ayant pas été jugé satisfaisante, le Brésil a demandé la fermeture du site, ainsi que la somme de 61 millions de dollars d'amende. Les autorités du Brésil ont demandé des informations concernant certains utilisateurs soupçonnés de pédophilie. Jusqu'à ce jour, ces demandes ne sont pas encore satisfaites, Google Brésil explique ne pas avoir ces bases de données à dispositions.
Exemples partout dans le Brésil: Brasilia, Ceara, Rio Grande Sul e Rio Grande do Norte
Par ailleurs, Orkut nourrissait lui-même sa réputation et son mystère du fait de son mode d'adhésion. En effet, à ses débuts, il fallait recevoir une invitation d'un des membres pour pouvoir s'inscrire à Orkut. De ce fait, Orkut grandissait en tissant des liens entre les amis des amis des personnes déjà inscrites. Le terme communauté prend alors tout son sens. Cette action de mettre en relation les amis des amis est le but et le cheval de bataille d'Orkut. L'adhésion au site d'Orkut ne se faisait au début que grâce à une invitation offerte par un des membres. Plus tard, l'inscription au site est devenue libre, ce qui a fait augmenter considérablement le nombre d'utilisateur compte tenu de la renommée que le site a pu se faire à ses débuts. Ainsi, tout porte à croire que le site Orkut développera à la fois ses services, ses offres et le nombre de ses utilisateurs.
La popularité d'Orkut est phénoménale au brésil. Google chiffre le nombre des utilisateurs d'Orkut au Brésil à plus de 26 millions, soit plus de la moitié (53,5%) de l'ensemble des utilisateurs d'Orkut dans le monde. Les relations entre Orkut, et donc de Google, et le Brésil n'ont cependant pas toujours été au beau fixe. En effet, Orkut Brésil a fait l'objet d'une grande polémique au sujet de certaines pages que le site a hébergé. L'organisme de surveillance d'Internet Safernet avance même des chiffres impressionnants, 94 % des pages brésiliennes jugées dangereuses sont hébergées par Orkut. La justice Brésilienne a donc demandé à Google de retirer du site d'Orkut ces pages qui incitent au racisme, à l'homophobie et à la pédophilie. C'est donc en 2006 que le ministère public fédéral de Sao polo ordonne à Orkut de retirer ces pages qui portent atteinte aux droits de l'Homme.
Par ailleurs, le site est également fortement reproché d'avoir permis de mettre en ligne une page du Premier Commando de la Capitale, le PCC. Cette organisation criminelle sévit dans la capitale Brésilienne et est responsable des graves émeutes de 2006. La réaction de Google n'ayant pas été jugé satisfaisante, le Brésil a demandé la fermeture du site, ainsi que la somme de 61 millions de dollars d'amende. Les autorités du Brésil ont demandé des informations concernant certains utilisateurs soupçonnés de pédophilie. Jusqu'à ce jour, ces demandes ne sont pas encore satisfaites, Google Brésil explique ne pas avoir ces bases de données à dispositions.
Exemples partout dans le Brésil: Brasilia, Ceara, Rio Grande Sul e Rio Grande do Norte